A l’heure où la maitrise des langues semble être une condition sine qua non pour dénicher le job rêvé et que les formations dans de nombreux domaines proposent des parcours internationaux incluant des cours en anglais ou langues étrangères, une licence universitaire en sciences du langage peut s’avérer plus utile et plus intéressante qu’on n’y songe au premier abord. Décryptage.
Une licence en sciences du langage
Domaine récent, la science du langage vise l’étude des langues et leurs différentes dimensions (culturelle, communicatives…), grâce à une approche quasi scientifique. Ainsi, la licence en sciences du langage préconise l’étude scientifique du langage sous forme d’analyse rigoureuse qui fait appel à une bonne dose de passion et d’investissement personnel de la part de l’étudiant. En revanche, cette licence n’a pas une vocation professionnalisante, bien qu’elle permette de travailler dans le domaine des langues une fois le diplôme en poche. Mais elle a plutôt une vocation de recherche et conduit naturellement à effectuer un travail de recherche dans plusieurs domaines qui nécessitent d’une ultérieure spécialisation. Ainsi, il est obligatoire à terme, de compléter cette licence en faisant de la recherche dans l’un des domaines de spécialisation disponibles dans le domaine. La formation est accessible à toutes les filières du bac.
Au rendez-vous du programme
Comme son nom l’indique, le but de la licence est d’analyser et d’étudier en profondeur le langage dans une approche intégrale. De ce fait, pendant les deux premières années de licence le programme allie l’étude de la grammaire du langage, avec ses manifestations en tant que langues naturelles orales ou langues signées, puis propose également l’étude de l’acquisition humaine du langage, de son évolution et de la naissance, développement et maîtrise, des techniques de communication. Finalement, elle aborde des enseignements fondamentaux au langage, à savoir, la linguistique, la sémantique, la grammaire française, le langage au cerveau, la phonétique ou encore la phonologie.
Lors de la troisième année, les élèves sont amenés à faire leur choix de spécialisation parmi les options proposées (qui varient selon les établissements). Par exemple, l’université de la Sorbonne Nouvelle propose deux options de spécialisation, à savoir, « Enseignement et apprentissage des langues » ou « traitement automatique des langues ». En revanche, selon le projet personnel de l’étudiant et l’établissement choisi, il est possible de se spécialiser dans d’autres domaines tels que les pathologies du langage ou l’esthétique du langage.